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CELLES QUI VEILLENT

Celles qui veillent (En création)

                                    Vers un spectacle sud-sud-nord et femme-femme-homme

Mettre la parole des femmes d’Haïti, du Burkina-Faso et de Belgique au centre.

Un objectif : Elaborer un artefact de solidarité internationale culturelle en vue de la réappropriation collective d’un récit humaniste.

Notre fondement : Qui écrit l'Histoire? 

En partant du principe que le racisme, le sexisme et les rapports de domination entre catégories sociales et de peuples ne peuvent pas être entièrement éclairés s’ils sont étudiés séparément, comment avoir une vision claire de la société de demain sans se rencontrer ?

Comment explorer la question de la décolonisation de l’Afrique, des Caraïbes et de l’Europe au travers du regard de femmes issues du Nord et du Sud ? 

« Celles qui veillent » Théâtre ambassadeur égrené d'ateliers de recherches dramaturgiques en Afrique, dans la Caraïbe et l'Europe 

Une création artistique théâtrale issue des trois continents pour les trois continents qui rend compte d’un avenir possible pensé et agi  ensemble.

Celles qui veillent Escale 1 - Au Burkina-Faso, OUAGADOUGOU, en Octobre 2016 :

Organiser un premier atelier en Afrique avec 5 comédiennes burkinabés et 2 comédiennes belges pendant 3 semaines autour d'une recherche formelle artistique en développant la femme "créa-ctrice" à l'opposition d'une artiste de commande.

Organiser une conférence de Monique Ilboudo (ancienne ministre des droits humains et romancière burkinabé) sur la lutte des femmes pour leurs droits dans le monde et plus particulièrement au Burkina-Faso le 30 septembre 2016.

Un reportage réalisé par la RTB (Chaîne nationale du Burkina Faso ) est disponible sur viméo : https://vimeo.com/187175374

Celles qui veillent   Escale 2- En Haïti, PORT-AU-PRINCE, en Juillet 2017 :

Notre recherche en Haïti a été accueillie par Le Festival Négès Mawon dirigé par Gaëlle Bien-Aimé. Ce jeune festival féministe (2ème édition) a accueilli notre temps de recherche dramaturgique. Une Restitution publique a eu lieu à la FOKAL.

Celles qui veillent Escale 3- Belgique, au Théâtre de Liège, en avril 2018

Nous retrouver, l'équipe au complet, pour 3 semaines de plateau en Belgique est le moyen d'aller plus loin sur le chemin de la création théâtrale.

Moi au moins j'ai Nina Simone

Lecture spectacle accompagnée en live par la musicienne Marie Sophie Talbot.

ThéâtreSenghor/Arrière Scene/ Le Corridor à Liège/La Fabrique Théâtre

Devant la montée des protectionnismes nationalistes en Occident et ailleurs, face aux mouvements de replis identitaires, cette envie née d’une nécessité, celle de rendre visible les ponts entre les communautés. Par la mise en lumière de ces liens qui nous unissent, idées, disciplines artistiques, langues communes,  il s’agit de laisser à l’art prendre sa place politique.

 

S'il est vrai que "comme prémices au langage totalitaire, la perte de la valeur de l’autre est nécessaire"  alors  Moi, au moins, j’ai Nina Simone est la tentative d’un contrepoint, d’une résistance poétique devant la levée des langages totalitaires actuels. 

Mon objet de recherche s’articule autour de la construction du «Je » identitaire dans notre rapport à l’altérité.

Que signifie le besoin d'appartenance collective, qu'elle soit culturelle, ethnique ou nationale ? Pourquoi ce désir, en soi légitime, conduit-il si souvent à la peur de l'autre et à sa négation ? Nos sociétés sont-elles condamnées à la violence sous prétexte que tous les êtres n'ont pas la même langue, la même foi ou la même couleur ?

Mon intuition me dit que le processus théâtre porte en lui-même des formes de réponses possibles. 

 

Le récit :

 

C'est l'histoire d’une rencontre a priori improbable, celle d'une petite fille qui évolue dans un milieu familial clos, et qui contre toute attente, prend pour modèle la chanteuse Nina Simone.

Une relation intime entre leurs deux trajectoires de vie va prendre place sur scène.

Celle de l'inconnue du public, celle de l'ombre qui veut s'émanciper de son milieu idéologique d'origine.

Celle du personnage public, Nina Simone qui, sa vie durant, ne cessera de vouloir devenir la première pianiste classique noire des États-Unis et de militer pour l'égalité.

Ce qui les réunit : ce truc de vouloir quelque chose et d'arriver à autre chose, cette rage au ventre qui en font des "coriaces à la vie", des battantes.

 

Comment grandit-on quand on a pris la figure de Nina Simone pour modèle au sein d’un milieu familial raciste ? 

Comment grandit-on, en tant qu’afro-descendante d’un état du sud des États-Unis, avec la culture classique blanche pour idéal ?

"Moi, au moins, j'ai Nina Simone" part du souvenir familial d'une femme caucasienne, native du nord de l'Europe des années 80, qui va se laisser traverser, bousculer, transformer par sa rencontre avec la musicalité de Nina Simone.

Le chant et le rythme tiennent une place importante dans la construction de l’écriture dramatique. 

Les mélodies et les textes composés et écrits par Nina Simone seront favorisés dans le choix du répertoire pour nous approcher de son élan intime. 

La plupart de ses compositions originales ont pour origine les conditions de survie liée à la communauté afro-américaine, une forme artistique de résistance face à des situations de destruction de l’identité .

MOI AU MOINS J'AI NINA SIMONE
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